Un grain de folie et une imagination sans limite m'invitent à plonger dans le temps et l'espace à la rencontre de personnages historiques, mythiques ou légendaires afin de partager un moment de leur vie... Une histoire revisitée sans prétention dans un décor dressé sur une table pour deux. Invitation au rêve et à l'évasion. Ne craignez rien et suivez votre conteuse de tables!
Par Catheine, marquise d'Aubigny, votre conteuse
"Catherine, marquise d'Aubigny, Nous attendons!!
J'avais à peine quinze ans lorsque j'ai quitté mon pays, ma famille, mon enfance
pour devenir l'épouse de Louis le seizième et Reine de France.
Moi qui aimait tant rire j'ai du m'adapter aux us de la cour de France, apprendre votre langue, suivre le protocole, obéir aux préceptes et principes...
Tout ceci est d'un ennui...
Louis est un jeune homme timide et introverti plus enclin à sa passion pour l'horlogerie et la serrurerie
qu'à la découverte des plaisirs et de l'amour.
Il est vrai que j'aime briller, rire, m'amuser...vivre!!!
Je serais à ce jour morte de chagrin si je ne m'étais octroyer ces heures de liberté où je m'évade, masquée,
de Versailles pour aller m'adonner aux plaisirs des salons parisiens pour y croquer à belles dents la vie comme les macarons, choux à la crème et autres mignardises dont je raffole.
Insouciante, extravagante, aimant aller et venir à ma guise.
J'aime étonner, provoquer...
J'aime les jolies choses, les parrures, les soiries et dentelles
C'est moi qui fait et défait la mode ici à Versailles
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mais mon péché mignon, ce sont les chaussures!
Ce n'est pas notre amie Rita qui s'en offusquera. N'est-ce pas marquise?
Je sais qu'un jour le monde me reprochera mon goût trop prononcé pour le luxe, mon manque de raison et mes frivolités mais, Madame, sied-il à la jeunesse d'être raisonnable?
Et comment le devenir quand pouvoir et argent viennent combler la moindre de vos envies!
Compensation bien illusoire, je vous l'accorde, au désespoir et à l'ennui qui m'envahissent lorsque je suis seule loin des miens.
Je ne trouve de satisfaction que dans la démesure.
Au cours de ces nuits parisiennes, je m'adonne aux jeux de hazard
je me grise à danser et m'ennivre de ce vin de champagne si pétillant...
Je vis marquise, je vis...n'est ce pas là l'apanage de ma jeunesse.
C'est au cours d'une de ces nuits d'Ivresse que je l'ai rencontré.
Si beau, si jeune...il fit battre mon coeur plus que de raison...
Axel...comte Axel de Fersen, nouvellement arrivé de Suède.
Il sut éveiller ma curiosité puis mes sens et m'apprit tout ce qu'une femme doit savoir du désir et des plaisirs partagés par des amants passionnés.
Je vous rend grâce de nous prêter pour un soir votre certes modeste mais néanmoins charmante demeure que vous nommez votre cabane
C'est lui marquise, qui doit me rejoindre ce soir pour partager mon souper et ma couche. Je vous serai grée de n'en toucher mot à quiconque; Il y va de la dignité de votre reine et de l'honneur du Roi.
Mais j'aime Axel, je vibre auprès de lui... Le plaisir qui m'envahit lorsque je suis à ses côtés me submerge
à tel point
qu'il me semble parfois que tous ces plaisirs me feront perdre la tête...
Je vous prie maintenant de prendre congé ma très chère et précieuse Catherine,
Le comte ne saurait tarder.
Je dois être prête à l'accueillir comme il se doit...
Allons filer marquise, et revenez nous voir, nous pique-niquerons ensemble dans le hameau si cher à notre coeur et nous entretiendrons à nouveau sans nous soucier du protocole!
Surprise par l'arrivée du comte je m'éclipse subreptissement.
A-t-il senti une présence où est-ce l'émoi de ces rencontres secrètes?
Axel de Fersen en saluant la reine renserve une coupe de champagne
Voici donc
"Un souper intime chez Marie Antoinette"
Ceci est la première table inspirée par Marie Antoinette.
Elle nous conte la vie insouciante et quelque peu désinvolte d'une femme devenue reine trop jeune et ses amours avec Axel de Fersen
Je souhaite dédier cette table à la créatrice de
"Le boudoir de Louise"
car je me suis beaucoup inspirée de son talent inégalable dans la confection des mignardises.
A découvrir ou retrouver
sur son blog
ou sur sa page Facebook
Merci également à Delphine Fontaine qui m'a gentiment proposé et envoyé ses moules corset et camée.
Pour le choix de la chanson accompagnant cet article, je voulais un air léger et décalé pouvant évoquer le côté amoureuse écervelée de la toute jeune reine.
Je fredonne, je tape les premiers mots du refrain sur youtude...et le titre m'apparait:
"ça ira"
Déjà les premiers bruits de la Révolution?
Surprenant et sûrement pas le hasard!!
"S'il vous plait, qu'on me laisse dormir, la France attendra"
Bientôt une table plus bucolique nous mènera vers le hameau de la reine et la bergerie...
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